Un traitement antidiabétique comme Ozempic, Trulicity, Victoza ou Byetta vous a été prescrit ? Voici l’essentiel à connaître sur sa prise en charge.
Le dispositif de contrôle des prescriptions des antidiabétiques
Le renforcement du contrôle des prescriptions des AGLP-1 vise à renforcer le bon usage de ces traitements détournés à des fins amincissantes et à en garantir l’approvisionnement pour les patients diabétiques qui en ont un réel besoin.
Ce dispositif concerne le sémaglutide (Ozempic®), le dulaglutide (Trulicity®) et le liraglutide (Victoza®).
Désormais, en pharmacie, pour être pris en charge, le patient doit systématiquement présenter son ordonnance et le justificatif attestant que son médicament est remboursable. Il s’agit d’un formulaire rempli et remis par le médecin prescripteur.
Le même formulaire reste valable pour toute la durée du traitement et doit être présenté à chaque délivrance.
La procédure à suivre pour les patients sans justificatif
Pour laisser aux assurés le temps de consulter leur médecin prescripteur et d’obtenir leur justificatif, un remboursement des patients après avance de frais sera possible sous conditions.
Pour un patient se présentant sans formulaire, du 1er juillet et jusqu’au 31 août 2025 :
- Il doit avancer les frais du médicament AGLP-1 ;
- Le pharmacien lui remet une feuille de soins papier ;
- Dès obtention de son justificatif, il pourra obtenir son remboursement en envoyant à sa caisse primaire d’assurance maladie une copie du justificatif, la feuille de soins et une copie de l’ordonnance s’il s’agit d’une première délivrance.
À noter : l’assuré conserve l’original du justificatif qu’il devra présenter au pharmacien à chaque délivrance.
À compter du 1er septembre 2025 :
- Le justificatif sera indispensable à la prise en charge du médicament ;
- Aucun remboursement a posteriori ne sera plus effectué.
Le justificatif de prescription des AGLP-1
Il est distinct de l’ordonnance et garantit le remboursement s’il est positif.
Il n’est pas remplaçable par une mention sur l’ordonnance.
Il reste valable pour toute la durée du traitement.
La CPS peut en vérifier l’authenticité en cas de suspicion de fraude.